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Éditorial

Bien gouverner, c’est…

Patricia Albisetti
Secrétaire générale FHV
Privilégier la communication et l’écoute, la transparence et la confiance.

… dans l’air du temps. La gouvernance peut se définir comme l’aspiration à « bien gouverner ». Plus concrètement, la gouvernance est un cadre de référence permettant la réflexion, la prise de décision et l’action au service des buts d’une institution.

Qu’en est-il pour la Fédération des hôpitaux vaudois et ses membres ?

… respecter l’identité de chaque hôpital

La FHV regroupe douze hôpitaux avec chacun son identité et son mode de fonctionnement propres. Dans ce contexte, la gouvernance de la FHV doit tenir compte de cette diversité d’intérêts dans la recherche d’objectifs communs. Cela nécessite la mise en place d’une structure dynamique adaptée à son rôle, conformément aux statuts en vigueur. L’écoute des différentes instances des hôpitaux, que ce soient les présidences des conseils, les directions générales et leurs cadres, est essentielle pour fédérer les actions.

… se doter d’organes capables d’exercer une haute surveillance

Pour les hôpitaux, une bonne gouvernance nécessite de se doter d’organes capables d’exercer une haute surveillance. Les conseils d’administration doivent s’appuyer sur des personnalités expertes dans des domaines aussi divers que la santé, la finance et le droit. Le rôle premier d’un conseil d’administration est de définir une stratégie qui tienne compte des nombreux écueils et défis auxquels sont confrontés les établissements.

… se référer à des valeurs fortes

Dans un monde de la santé chahuté par la réforme du financement hospitalier, une bonne gouvernance ne peut s’établir qu’en privilégiant la communication et l’écoute, la transparence et la confiance.

Le Comité directeur 2015 de la FHV

Comité directeur FHV

Le Comité directeur est l’organe décisionnel de la FHV. Il est appuyé dans ses tâches par le Secrétariat général. Il est habilité à prendre des décisions sur tous les objets qui ne sont pas attribués à l’Assemblée des délégués, par la loi ou les statuts.
en haut De gauche à droite :

Philippe Theytaz | Directeur de la FHV Informatique
Thierry Siegrist | Institution de Lavigny
Laurent Exquis | Hôpital Intercantonal de la Broye (HIB)
Pierre Loison | Fondation Miremont
Patricia Albisetti | Secrétaire générale de la FHV
Daniel Walch | Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique (GHOL)
Catherine Labouchère | Présidente de la FHV
Marc Baeuchle | Hôpital de Lavaux
François Jacot-Descombes | Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC)
Jean-François Cardis | Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois (eHnv)

En bas De gauche à droite :

Christian Moeckli | Fondation de Nant
Michel Pétermann | Fondation Rive-Neuve
Thierry Monod | Réseau Santé du Balcon du Jura (RSBJ)

Absents de la photo :

Pascal Rubin | Hôpital Riviera-Chablais, Vaud-Valais (HRC)
Michel Jequier | Hôpital du Pays-d’Enhaut

Conseil des présidents FHV

Le Conseil des présidents donne des avis et des conseils sur des thèmes donnés, politiques ou techniques, relevant de sa compétence. Il peut soumettre au Comité directeur des thèmes de réflexion qu’il juge pertinents et qu’il souhaite voir étudiés.
Les membres du Conseil des présidents 2015 de la FHV
  1. Catherine Labouchère | Présidente de la FHV
  2. Marc-Etienne Diserens | Hôpital Riviera-Chablais, Vaud-Valais (HRC)
  3. Patrice Girardet | Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC)
  4. Jean de Gautard | Fondation de Nant
  5. Daniel Collaud | Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique (GHOL)
  6. Susan Elbourne Rebet | Hôpital Intercantonal de la Broye (HIB)
  7. Christiane Brouyère | Institution de Lavigny
  8. Antoine Lattion | Fondation Miremont
  9. Martine Henchoz | Hôpital du Pays-d’Enhaut
  10. Mathieu Rieder | Fondation Rive-Neuve
  11. Robert-Tito Haarpaintner | Réseau Santé du Balcon du Jura (RSBJ)
  12. André Perret | Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois (eHnv)
    Jean-Pierre Porchet | Hôpital de Lavaux

Secrétariat général FHV

Les collaborateurs du secrétariat général de la FHV en 2015
  1. Patricia Albisetti | Secrétaire générale
  2. Isabelle Amherdt | Cheffe de projet « Hygiène des mains »
  3. Ariane Bernichon | Secrétaire – assistante des économistes
  4. Stéphane D’Andrea | Téléphoniste – réceptionniste
  5. Myriam Fonjallaz | Economiste
  6. Blaise Meyer | Economiste
  7. Anthony Staines | Chargé du programme « Sécurité des patients »
  8. Sandrine Nobs | Secrétaire – assistante de direction (dès le 1er avril 2015)
  9. Adrien Hermann | Coordinateur développement durable

2015 en chiffres

accouchements

soignant-es

collaborateurs

%

collaborateurs étrangers

Graphique provenance collaborateurs FHV en 2018
répartition des collaborateurs établissements FHV 2016
Graphique provenance collaborateurs FHV en 2018

médecins

répartition des collaborateurs établissements FHV 2016

Lits

Graphique provenance collaborateurs FHV en 2018
Graphique provenance collaborateurs FHV en 2018

journées d'hospitalisation

Graphique provenance collaborateurs FHV en 2018

interventions SMUR

Travaux des commissions et groupes techniques de la FHV

Les commissions spécialisées de la Fédération des hôpitaux vaudois fournissent un important travail tout au long de l’année sur des thèmes spécifiques. Elles sont des forces de proposition pour les organes décisionnels de la FHV et du Secrétariat général.

Commission spécialisée

Conférence des Directeurs médicaux (DIM)

Présidence :
Dr B. Vuilleumier
Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois (eHnv)

Objectifs
La conférence des directeurs médicaux est le lieu d’information et de coordination entre les directions médicales des hôpitaux de la FHV. Les directeurs médicaux sont consultés sur les questions liées aux aspects d’organisation médicale. Le Directeur médical du CHUV est régulièrement invité.
Principaux travaux 2015
  • Suivi des négociations sur la CCT Médecins assistants
    et chefs de clinique.
  • Suivi du projet DOPHIN (dossier patient informatisé).
  • Prise de position sur la nouvelle organisation pédiatrique
    cantonale.
  • Suivi du programme sécurité des patients.
Commission spécialisée

Conférence des Directeurs des soins (DSI)

Présidence :
J. Iglesias
Hôpital Riviera-Chablais Vaud-Valais (HRC)

Objectifs
La conférence des directeurs des soins est un lieu d’échange, où divers partenaires peuvent être invités, afin d’effectuer le suivi de thèmes tels que la formation, la qualité et la sécurité des soins, l’organisation des équipes.
Principaux travaux 2015
  • Conduite du projet PROMI (Processus Métiers Informatisés) ainsi que les différentes tâches liées à ce projet.
  • Positionnement FHV en lien avec la proposition de nouvelle grille d’inspection CIVESS.
Commission spécialisée

Commission C

Présidence :
C. Perrenoud
Fondation Saphir

Objectifs
La commission C traite des thèmes en lien avec l’hébergement médico-social proposé par les membres de la FHV. Elle aide en particulier à préparer les négociations tarifaires que mène le Secrétariat général de la FHV avec le canton.
Principaux travaux 2015
  • Préparation des positions FHV en matière de financement et planification médico-sociale.
  • Accompagnement de la transition de Division C vers EMS.
  • Précision des modalités de facturation PLEX et lits d’attente.
  • Positionnement FHV en lien avec la proposition de nouvelle grille d’inspection CIVESS.
Commission spécialisée

Commission Contrôle de gestion

Présidence :
C. Wille
Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC)

Objectifs
La commission contrôle de gestion est chargée d’assurer l’harmonisation des données de comptabilité et de reporting/controlling des hôpitaux de la FHV, de la production ainsi que des modalités d’échange de ces données.
Principaux travaux 2015
  • Analyse et traitement des demandes d’informations des partenaires en lien avec les données financières.
  • Echanges en anticipation de l’application contraignante du nouveau droit comptable.
  • Débats autour du passage aux SwissGAAP RPC et certification des CAE selon REKOLE.
  • Analyse préalable des demandes de données de coûts puis production de ces dernières dans le cadre de ST REHA.
Commission spécialisée

Commission des ressources humaines (RH)

Présidence :
R. Stauffer
Réseau Santé du Balcon du Jura (RSBJ)

Objectifs
La commission RH promeut les bonnes pratiques en gestion des ressources humaines dans les hôpitaux de la FHV, tout en étant une plateforme de compétences et d’échanges entre les membres.
Des sous-groupes de travail thématiques sont organisés afin de traiter de questions spécifiques qui sont ensuite validées par la commission RH et/ou les DSI puis, si nécessaire, par le Comité directeur.
Principaux travaux 2015
  • Réactualisation des recommandations FHV en matière de bonnes pratiques RH.
  • Veille légale quant aux modifications ayant un impact sur les RH et chiffrage des impacts financiers.
  • Préparation des prises de position FHV dans le cadre de la commission paritaire d’application de la CCT SAN.
  • Préparation des prises de position FHV dans le cadre des négociations de la CCT des médecins assistants et chefs de cliniques.
  • Suivi du respect des 50 heures de travail hebdomadaire maximal pour les médecins assistants et chefs de clinique.
  • Adaptation du texte de la CCT médecins assistants et chefs de clinique FHV pour refléter au mieux les règles en vigueur à la FHV (se basant sur la LPers).
Commission spécialisée

Commission financement

Présidence :
V. Devenoge
Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois (eHnv)

Objectifs
La commission financement s’occupe des questions liées au financement des hôpitaux. Ce groupe offre un soutien indispensable au Secrétariat général de la FHV dans le cadre des négociations tarifaires et des budgets.
Principaux travaux 2015
  • Analyse des impacts du nouveau modèle de financement des hôpitaux de la FHV et proposition d’évolutions adressées au Service de la santé publique.
  • Suivi des informations produites en vue des négociations tarifaires avec les assureurs.
  • Valorisation des Prestations d’intérêt général (PIG).
Commission spécialisée

Commission « Développement durable (DD) »

Présidence :
M. Baeuchle
Hôpital de Lavaux

Objectifs
La commission DD promeut le développement durable au sein des établissements hospitaliers. Elle mène et organise de nombreux travaux : campagne de sensibilisation des collaborateurs, ateliers thématiques traitant de développement durable dans le milieu des soins, négociation de la fourniture d’électricité 100 % renouvelable.
Principaux travaux 2015
  • Mise en place et suivi du concept énergétique (gestion et maîtrise de l’énergie).
  • Conception du référentiel développement durable pour les établissements de soins (projet ESR).
  • Travaux sur les plans de mobilité.
  • Promotion de l’alimentation responsable et la sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques du développement durable sur le lieu de travail.
  • Renforcement des relations externes avec l’Unité Développement durable du Canton de Vaud.
  • Signature d’une « Politique d’achat responsable » avec la CADES.
Commission spécialisée

Commission « Sécurité des patients »

Présidence :
P. Rubin
Hôpital Riviera-Chablais Vaud-Valais (HRC)

Objectifs
Pilotage du programme FHV « Sécurité des patients ». Choix d’orientations, décisions de lancement et suivi des projets. Un représentant du CHUV et du Service de la santé publique participent aux séances.
Principaux travaux 2015
  • Organisation des Etats généraux FHV de la sécurité- des patients (bilan du projet, orientations futures).
  • Pilotage du collectif de travail « Hygiène des mains ».
  • Préparation du prochain collectif sur la prévention des escarres.
  • Mise sur pied d’un programme de formation à la sécurité des patients pour les conseils d’administration.
  • Plan d’action pour la pérennisation des résultats obtenus dans le cadre des projets.
Commission spécialisée

Groupe des coordinateurs « Sécurité des patients »

Objectifs
Concertation entre établissements sur les besoins en matière de sécurité des patients. Elaboration de projets et de recommandations. Mise en œuvre dans les établissements. Le groupe accueille un représentant de la Fondation Asile des Aveugles.
Principaux travaux 2015
  • Organisation d’une troisième enquête auprès de l’ensemble des collaborateurs ayant une activité clinique sur la culture de la sécurité des patients, analyse des résultats puis production d’un plan d’action.
  • Projet pilote de formation au travail d’équipe clinique pour la sécurité des patients.
  • Participation à la semaine nationale pour la sécurité des patients.
  • Revue des mesures en place pour la sécurité des injections.
Commission spécialisée

Groupe de travail « Système de gestion des incidents (SEGI) »

Objectifs
Coordination des politiques institutionnelles de gestion des incidents. Elaboration de projets et de recommandations, ainsi que de formations. Elaboration et suivi du système électronique de gestion des incidents SEGI.
Principaux travaux 2015
  • Développement du système électronique de gestion des incidents ; inclusion dans ce système de la gestion des bris, vols, pertes et des agressions.
  • Travaux préparatoires pour l’intégration de la gestion des risques institutionnels et de la gestion des plaintes.
Commission spécialisée

Groupe des répondants « Indicateurs nationaux »

Objectifs
Analyse conjointe des indicateurs nationaux. Projets d’amélioration de la collecte de données, de l’utilisation des indicateurs et partage d’expérience en matière d’amélioration des pratiques.
Principaux travaux 2015
  • Suivi, benchmarking et échanges relatifs aux indicateurs suivants : réopérations, réhospitalisations, satisfaction des patients, chutes, escarres, contentions, mortalité par groupe diagnostique, infections du site opératoire.
Commission spécialisée

Groupe de coordination « Check-list opératoire »

Présidence :
Dr M. Carrel
Groupement Hospitalier de l’Ouest Lémanique (GHOL)

Objectifs
Mise en place, développement et harmonisation des bonnes pratiques autour de la check-list opératoire.
Principaux travaux 2015
  • Identification d’une méthode de formation au travail d’équipe clinique pour améliorer les pratiques d’utilisation de la check-list opératoire.

Faits marquants

Décret sur la régulation des équipements médico-techniques lourds

Depuis plusieurs années, le Canton de Vaud connaît une augmentation sensible du nombre de scanners et IRM en exploitation, spécialement sur l’arc lémanique. Cette inflation de l’offre a des conséquences sur les coûts de la santé et crée un appel d’air du personnel spécialisé qui met en difficulté les hôpitaux membres de la Fédération des hôpitaux vaudois.

Un arrêt du Tribunal fédéral a autorisé l’instauration d’une clause du besoin
cantonale sur les équipements onéreux au nom de l’intérêt général.

Instauration d’une clause du besoin

Ce constat a motivé la FHV à soutenir la réflexion lancée par le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) visant à limiter le nombre d’appareils en exploitation. Le DSAS a agi suite à la publication d’un arrêt du Tribunal fédéral de 2013. Cet arrêt a autorisé l’instauration d’une clause du besoin cantonale sur les équipements onéreux au nom de l’intérêt général. La FHV a analysé avec attention l’ensemble des conséquences d’une telle régulation dans le Canton de Vaud tant pour les patients que pour ses établissements membres.

Soutien de la FHV

Consciente que toute liberté entraîne sa part de responsabilité, la FHV soutient le projet de décret du DSAS. Les travaux législatifs ont suivi leur cours et, en septembre 2015, le Grand Conseil a adopté le décret sur la régulation des équipements médico-techniques lourds. Il est entré en vigueur le 15 décembre 2015 pour une durée de cinq ans.

La FHV au sein de la Commission

Une Commission, composée de huit membres, sera chargée de statuer sur les demandes d’achat et de renouvellement d’appareils. Les exploitants devront répondre à plusieurs exigences, telles que faire la preuve d’un besoin pour la population, s’assurer de la qualification du personnel et offrir des garanties de sécurité. Mme Patricia Albisetti, Secrétaire générale, représentera la FHV au sein de la Commission. Cette nomination a été ratifiée par le Conseil d’Etat en février 2016. La FHV continuera donc d’être au coeur des débats ces cinq prochaines années.

Démarrage du projet PROMI (Processus Métiers Informatisés)

Validé par le Comité directeur de la FHV en juin 2015, le projet PROMI (Processus Métiers Informatisés) a été lancé formellement en décembre 2015. Ce projet s’inscrit dans l’évolution de l’informatisation du dossier patient dans Soarian (projet DOPHIN) qui devrait se terminer fin 2016.

M. José Iglesias, Président de la conférence des directeurs des soins de la FHV, est le mandant de ce projet. Mme Delphine Sellier en est la cheffe de projet FHV ; elle est entourée d’une équipe de projet qui réunit des spécialistes cliniques et informatiques des établissements.

Des avantages évidents

Le projet PROMI a pour mission d’intégrer dans Soarian, d’ici fin 2017, une documentation pluridisciplinaire interfacée avec la mesure de la charge en soins. Plusieurs avantages sont mis en évidence :

  • une continuité des soins dans la prise en charge du patient ;
  •  une documentation structurée du raisonnement clinique ;
  • une visibilité et une traçabilité des soins effectués ;
  • un processus de soins interfacés avec la mesure de la charge en soins ;
  • des données plus complètes et précises pour les services du codage et de la facturation ;
  • un outil de gestion plus performant pour les cadres.
Un projet important qui renforcera l’utilisation et l’exploitation du dossier patient informatisé.

Choix d’un mandataire externe

Au terme d’une analyse approfondie, les établissements de la FHV ont choisi de travailler avec la société LEP SA. Cette dernière fournit des processus de soins adaptés aux spécialités et basés sur des référentiels connus et reconnus, comme le LEP WAUU et le LEP Matrix.

L’ensemble du personnel concerné devrait être formé au cours des années 2016 et 2017. L’équipe de projet remercie les établissements de leur implication dans le déploiement de ce projet important qui renforcera l’utilisation et l’exploitation du dossier patient informatisé.

Planification hospitalière : nouvel outil de répartition des prestations

Durant le second semestre 2015, le Chef du Département de la santé et de l’action sociale a initié une réflexion sur la planification hospitalière vaudoise et sur les mandats de prestations. L’objectif est de travailler sur un modèle de répartition des prestations hospitalières qui tienne compte des recommandations fédérales en matière de planification hospitalière.

Un modèle qui tient compte des recommandations fédérales en matière de planification hospitalière.

Modèle zurichois

Le modèle proposé se fonde sur un outil de groupage des prestations, le GPPH, développé par la direction de la santé du Canton de Zurich et recommandé par la Conférence des directeurs de la santé (CDS). Ce groupeur permet de répartir les actes médicaux complexes et rares dans un nombre restreint d’hôpitaux. Il définit plusieurs exigences, comme par exemple un nombre minimum de cas annuels ou la qualification du personnel, et préconise des critères de qualité. Selon le conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard, environ 10 % des activités des hôpitaux et cliniques devront être centralisées. Les mandats de prestations des hôpitaux de la FHV sont donc susceptibles d’être adaptés afin de tenir compte de ces nouvelles répartitions.

Les médecins devront se prononcer

Le Service de la santé publique (SSP) est chargé de mettre en oeuvre les travaux. Il peut s’appuyer sur les médecins hospitaliers du canton. Ainsi, chaque collège de médecins- chefs (les médecins-chefs étant organisés par collège disciplinaire) est invité à se prononcer sur la pertinence des prestations spécialisées à concentrer. Les décisions des médecins sont attendues dans le courant du premier semestre 2016. Suite à cela, des discussions auront lieu avec les directions hospitalières. La FHV suivra ce dossier sensible avec attention.

Suite du feuilleton sur l’ouverture des cabinets médicaux

En 2001 entrait en vigueur « la limitation temporaire de l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux ». Cette clause du besoin visait à endiguer l’arrivée de médecins européens, en particulier des spécialistes, suite à la mise en oeuvre des accords bilatéraux. Initialement prévue pour une durée de trois ans, elle a été reconduite pendant dix ans.

Ce thème, à n’en pas douter, suscitera encore de nombreuses discussions et négociations.

Un moratoire levé en 2012 et…

Le Parlement fédéral ne parvenant pas à s’entendre quant à la suite à donner à ce moratoire, ce dernier a été brusquement levé en 2012. Les conséquences ne se sont pas faites attendre : un nombre important de nouveaux médecins se sont installés et presque aussi rapidement les assureurs ont augmenté leurs primes afin de répercuter ces nouveaux coûts mis à leur charge. En réaction, le Parlement a introduit un nouveau moratoire dans la LAMal en juillet 2013 pour une période de trois ans. Plus souple, le gel ne concernait plus que les médecins qui au 1er juillet 2013 n’avaient pas exercé en tant qu’indépendants, ni travaillé durant trois ans dans un établissement de formation postgraduée suisse reconnu.

…finalement prolongé jusqu’en 2019

Courant 2015, le Conseil fédéral essaie de proposer une solution visant à piloter le secteur ambulatoire et à réguler l’admission des médecins. Le projet est sèchement refusé par l’Assemblée fédérale et le moratoire prend fin en décembre 2015. Après de nombreuses réactions politiques, notamment de la part des cantons de Vaud et de Genève, le moratoire sera finalement reconduit jusqu’au 30 juin 2019. Le Parlement a cette fois posé des conditions claires à ce sursis : le Conseil fédéral devra présenter un projet pérenne pour remplacer cette clause du besoin et le mettre en consultation d’ici au 30 juin 2017. L’objectif final est de boucler les travaux parlementaires dans les trois ans et de disposer d’un nouveau système de pilotage des prestations ambulatoires au 30 juin 2019. Ce thème, à n’en pas douter, suscitera encore de nombreuses discussions et négociations.

Vers un nouveau système tarifaire pour la réadaptation stationnaire

Depuis 2012, la LAMal prévoit un financement forfaitaire des prestations dispensées en milieu hospitalier en fonction de leur nature et de leur intensité. La loi stipule que ces forfaits se fondent sur une structure uniforme au niveau suisse. Or, les séjours en réadaptation somatique stationnaire sont aujourd’hui encore financés par des tarifs à la journée, variables en fonction des cantons. Les travaux d’uniformisation du système de financement sont en cours dans le cadre du projet ST REHA et devraient se poursuivre jusqu’à fin 2017. Depuis le 1er janvier 2016, SwissDRG SA est chargé de l’élaboration de la structure tarifaire ST REHA.

Quatre domaines de réadaptation

ST REHA prévoit quatre domaines de réadaptation : neurologique, cardiovasculaire, pulmonaire et « autre » (anciennement musculo-squelettique). Pour chacun de ces domaines, le projet cherche à déterminer les informations qui ont la meilleure capacité prédictive des coûts d’un séjour. A cette fin, les établissements doivent relever les caractéristiques principales de leurs patients (scores issus d’outils d’évaluations et de coûts par cas).

La FHV a activement soutenu ses établissements de réadaptation afin qu’ils puissent relever et fournir des données en 2015.

Des premiers résultats probants

Les données fournies par 18 cliniques et hôpitaux en 2014 ont été traitées par la ZHAW (Haute école zurichoise de sciences appliquées), mandataire technique du projet. Le volume analysé représente environ 30 % des cas de réadaptation somatique stationnaire en Suisse. Après plusieurs traitements statistiques, une première version de structure tarifaire a été élaborée en 2015. De l’avis de la direction de projet et de la ZHAW, les résultats obtenus sont probants. Pour finaliser la structure, il est nécessaire de disposer de données de tous les établissements concernés. La FHV a activement soutenu ses établissements de réadaptation afin qu’ils puissent relever et fournir des données en 2015. Cet important travail s’est fait en collaboration avec le CHUV et le Comité de la plateforme-reha.ch.

Des enjeux stratégiques

En parallèle aux travaux de ST REHA, la FHV a collaboré au projet MT REHA mené dans le cadre de la plateforme-reha.ch. L’objectif est d’ajouter une cinquième catégorie de réadaptation spécifique aux patients gériatriques. Cette nouvelle catégorie tiendrait compte de la typicité de ces patients et renforcerait la pertinence du modèle proposé.

Les enjeux découlant des travaux permettant d’élaborer une structure tarifaire représentative sont stratégiques. A défaut, il est à craindre que le financement de la réadaptation ne soit inadapté.

Projet de fusion des soins à domicile et des réseaux de soins

Durant le premier semestre 2015, le Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) a consulté ses partenaires, dont la FHV, sur les modalités d’un programme cantonal de développement de la coordination des soins. Ce programme, destiné principalement aux personnes souffrant de maladies chroniques, propose aux patients de choisir un médecin et un pharmacien référents et d’accepter que ces derniers échangent des informations sur leur dossier médical. De leur côté, les prestataires s’engagent à publier et à mettre à jour le plan de traitement, en utilisant un langage commun (interRAI) dans un dossier électronique du patient partagé.

Vers un meilleur partage de l’information entre les acteurs de la santé.

Des mesures incitatives

Pour inciter les assurés à intégrer ce nouveau réseau de prise en charge coordonnée, l’Etat prend en charge non pas un rabais de prime, mais une réduction de la quote-part. La mise en oeuvre de ce programme nécessite un décret, ainsi que des modifications de la loi sur la santé publique (LSP) et de la loi d’application vaudoise de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LVLAMal). La consultation auprès des partenaires terminée, le décret et les exposés des motifs et projet de loi (EMPL) étaient prêts à être soumis au Conseil d’Etat. Mais ce processus a été retardé par l’émergence d’un autre chantier d’importance, qui reprend les idées de base du programme cantonal de coordination des soins : les institutions régionales de santé.

Vers la création de quatre institutions régionales de santé (IRS)

Ce projet novateur prévoit la fusion des soins à domicile et des réseaux de soins. De cette fusion devraient naître quatre institutions régionales de santé (IRS). Les IRS auraient la responsabilité d’assurer la coordination et la continuité des soins, afin de favoriser l’accès aux soins pour la population âgée et d’en assurer un financement durable. Le DSAS a largement communiqué sur cet ambitieux projet. Des Assises de la santé ont réuni tous les acteurs du paysage sanitaire vaudois le 17 mars 2016 à Yverdon. La FHV partage et soutient les objectifs visés par ces deux projets, tout en restant très attentive aux modalités de leur mise en oeuvre. Nul doute que de nombreux débats auront encore lieu avant la concrétisation de ces importants dossiers.

La sécurité des patients est une préoccupation continue de la FHV.

Sécurité des patients : des résultats au-delà des espérances en matière d’hygiène des mains

La dernière session de projet du Collectif de travail de la FHV sur l’hygiène des mains a eu lieu le 5 novembre 2015. Cet événement a permis de mettre en évidence les excellents résultats obtenus après 18 mois d’actions d’amélioration, ainsi que le remarquable engagement des équipes déléguées dans le projet.

Taux d’observance global de 88 %

L’objectif fixé lors du lancement du projet – atteindre un taux d’observance de l’hygiène des mains de 85 % pour l’ensemble du Collectif – semblait ambitieux : la mesure effectuée lors de la campagne nationale SwissHandHygiene en 2005 montrait une moyenne suisse d’observance de 54 %. La mesure réalisée au début du Collectif a quant à elle révélé un taux de 62 %.

Les efforts déployés par les établissements de la FHV membres du Collectif durant 18 mois pour améliorer cette situation ont porté leurs fruits : en fin de projet, les hôpitaux participant au Collectif atteignent un taux d’observance global de 88 %. Cette amélioration conséquente se manifeste dans tous les hôpitaux, dans toutes les catégories professionnelles et pour chacune des cinq indications à l’hygiène des mains.

Les vertus d’un apprentissage collectif

Ce nouveau succès, après celui du Collectif portant sur la sécurité du processus lié aux médicaments, montre le potentiel de la méthode retenue et la capacité des établissements participants à se soutenir mutuellement dans un apprentissage collectif.

Réjouie des performances obtenues et afin d’en féliciter tous les acteurs, la FHV a organisé une conférence de presse pour la présentation officielle des résultats. Le 14 janvier 2016, les médias ont répondu présents et ont mis en évidence le succès du Collectif et l’importance de l’hygiène des mains dans la lutte contre les infections associées aux soins.

L’amélioration de la qualité des soins et de la sécurité des patients est une préoccupation continue de la FHV. Le prochain collectif de travail sera consacré à la prévention des escarres.

Développement durable : après l’élaboration, la mise en oeuvre

Du projet ESR (Etablissements de soins responsables) au programme ESR, le référentiel développement durable a été créé par et pour les hôpitaux, les cliniques et les EMS. A présent disponible, le projet a été piloté par les membres fondateurs : la FHV, le CHUV et Globalité Management. Il permet de diagnostiquer les forces et les faiblesses d’un établissement de soins sous l’angle du développement durable. Hébergé sur Internet, cet outil d’autoévaluation est disponible en français et prochainement en allemand (plus d’information sur http://ecoentreprise.ch/esr).

Un nouvel outil d’autoévaluation est disponible.

Vers des achats durables

En étroite collaboration avec la Centrale d’achats des établissements sanitaires (CADES), la commission développement durable de la FHV a concrétisé, en 2015, l’intégration des critères environnementaux, sociétaux et économiques dans les procédures d’achats traitées par la CADES. Les méthodologies développées sont applicables également au sein des établissements. Dès les premières applications, les fournisseurs et les entreprises ont répondu favorablement et avec intérêt à améliorer les critères de durabilité.

Energie, mobilité et alimentation responsable

La commission développement durable de la FHV traite également de manière courante de sujets en lien avec la gestion et la maîtrise de l’énergie, les plans de mobilité, la promotion de l’alimentation responsable et la sensibilisation des collaborateurs aux bonnes pratiques du développement durable sur le lieu de travail. Elle a également renforcé ses relations externes notamment avec l’Unité Développement durable du Canton de Vaud.

Nos valeurs

Confiance
Collaboration
Responsabilité
Compétences
Reconnaissance
Diversité
Respect
Vision
Partenariat

Interview croisée

Catherine Labouchère, présidente de la FHV, et Alain Gasser, président de la FHVI
Propos recueillis par Pierre-Alain Rattaz

« Une bonne gouvernance nécessite que chacun se sente en confiance et reconnu dans sa fonction »

La FHV et la FHVI collaborent étroitement pour fournir aux hôpitaux des prestations et un système d’information capables de s’adapter aux besoins des hôpitaux membres, de leurs collaborateurs et des patients.
Catherine Labouchère et Alain Gasser
FHV – FHVI, une seule lettre vous distingue ?

Alain Gasser (AG) – La Fédération des hôpitaux vaudois Informatique (FHVI), anciennement ADIES (Association D’Informatique des Etablissements Sanitaires), est une entité créée en 1985, sous l’impulsion du Service de la santé publique, de la FHV, rejointe plus tard par un certain nombre d’établissements médico-sociaux, avec l’objectif de développer un système d’information commun.

Pourquoi avoir créé une structure indépendante de la FHV ?

Catherine Labouchère (CL) – Pour des raisons historiques. Même si les deux associations sont constituées en deux entités juridiques différentes, elles ont toujours été très proches par leurs acteurs, leur localisation et les thèmes traités. La FHVI est devenue un partenaire essentiel dans l’exercice de notre mission, qui vient avec des propositions innovantes et nous amène sécurité et professionnalisme.

AG – Lors des débuts de l’informatique, il s’agissait avant tout pour les hôpitaux d’avoir un système d’information capable de s’adapter à l’évolution du modèle tarifaire afin de pouvoir essentiellement enregistrer les patients et les soins prodigués afin de procéder à leur facturation. Les besoins initiaux des hôpitaux, de pure mécanique comptable, ont évidemment bien évolué aujourd’hui !

Votre collaboration est-elle devenue très étroite ?

CL – La FHV et la FHVI travaillent de façon très étroite et les deux directions, qui se trouvent dans le même bâtiment, sont en contact permanent. Le directeur de la FHVI (Philippe Theytaz) assiste régulièrement à nos séances du Comité directeur pour bien comprendre les enjeux.

AG – Comment développer des outils performants sans connaître les conditions dans lesquelles ils doivent s’intégrer ? Une bonne connaissance de tous les métiers et de toutes les tâches qui se font jour et nuit dans les hôpitaux nous rapproche naturellement de la FHV et de ses membres pour répondre avec eux à de nombreux défis.

Quelle est la place du système d’information dans la conduite d’un hôpital ?

CL – L’informatique est devenue essentielle dans les activités de l’hôpital, notamment pour assurer le suivi du patient ou dans le domaine de la sécurité des soins. Le système d’information est au service de la mission hospitalière et a pris une dimension stratégique pour assurer un meilleur partage de l’information. Les indicateurs et autres instruments de mesure de l’activité prennent une importance toujours plus grande dans l’évaluation de la qualité des prestations.

AG – La mission de la FHVI est de mettre à disposition des solutions les plus mutualisées possibles pour répondre aux nombreuses conditions cadres et aux besoins qui évoluent vite. Le système d’information fait partie de l’ADN des hôpitaux. Il est juste de réfléchir ensemble aux meilleures solutions et pratiques à mettre en place.

Quelle est votre vision de l’hôpital numérique ?

AG – Au-delà de la vision un peu réductrice de l’hôpital « sans papier », l’objectif premier de l’hôpital numérique est de pouvoir mettre au centre du système le dossier informatisé du patient pour documenter tout son parcours de soins, de le partager à qui de droit afin de prendre les meilleures décisions concernant son traitement. L’enjeu est de taille : comment faire face à un flux toujours plus conséquent d’informations venant d’acteurs toujours plus nombreux autour du patient, tout en cherchant à faciliter l’action des médecins et des équipes soignantes qui sont en lien direct avec lui ?

CL – L’hôpital numérique, ce qui peut paraître paradoxal, représente une belle opportunité pour les collaborateurs de se libérer de toute une partie technique pour se rapprocher du malade. L’hôpital numérique ne doit pas se faire au détriment de l’humain.

Quels sont les freins à l’avènement de l’hôpital numérique ?

CL – Il s’agit avant tout d’un problème générationnel. Il semble que les chefs de clinique, les médecins assistants et le personnel soignant, c’est-à-dire les personnes les plus proches du patient, soient d’emblée plus perméables et ouverts à ces changements.

AG – Passer de la tradition orale, de l’écriture à la main au monde digital, nécessite à tous les échelons et dans tous les domaines, de structurer et d’organiser sa pensée, puis les processus, différemment. L’alimentation du système demande un effort préalable avant que ce travail ne produise des effets positifs.

Comment voyez-vous la création de grandes institutions régionales de santé réunissant les soins à domicile et les réseaux de santé ?

AG – Face au défi du vieillissement de la population, l’idée de mettre en place un concept de santé communautaire efficace est intéressante. Cela devrait permettre de maximiser l’effet des ressources mises en oeuvre et d’assurer des prestations de soins étendues là où la personne vit. La volonté de simplifier le système, en fusionnant les organisations de soins à domicile et les réseaux de santé, fait sens. Cela renforce l’idée que l’hôpital est bien une plateforme qui gère le plus souvent des épisodes aigus sur de courts séjours. On organise ainsi le système le plus possible autour de la vie locale, lequel s’appuie aussi sur les ems et leurs structures intermédiaires.

CL – Pourquoi déplacer des personnes âgées à l’hôpital dans un environnement technologique et ultramédicalisé. Beaucoup de pathologies pourraient être traitées dans de petites structures, où le relationnel et l’accompagnement sont primordiaux pour ce type de patients. Gardons l’hôpital pour les soins aigus et les cas lourds afin qu’il reste plus facilement accessible pour les patients qui en ont vraiment besoin.

En quoi la confiance est-elle nécessaire pour avancer dans ce processus collaboratif entre les différents partenaires de la santé ?

AG – Collaboration = confiance. Etre reconnu dans une collaboration suscite la confiance et réduit la méfiance. Cela donne l’occasion de se voir attribuer un rôle et une place. Il semble aussi qu’il faille vouloir trouver des solutions plutôt que d’avoir toujours raison. La confiance c’est avoir raison ensemble.

Une bonne gouvernance est-elle compatible avec le respect de l’autonomie des hôpitaux ?

CL – La FHV dispose désormais d’un Comité directeur et d’un Conseil des présidents, avec des rôles et des responsabilités bien distinctes. Il est important que les compétences de chacun soient reconnues. Les ordres du jour sont envoyés aux uns et aux autres. On s’informe mutuellement. On discute et chacun se sent en confiance et reconnu dans sa fonction. La collaboration devient naturelle. Même si chaque établissement tient à conserver son autonomie, la diversité des opinions ne doit pas empêcher la recherche de solutions communes. Une saine concurrence est positive.

AG – Cette diversité est un atout. L’important est d’arriver à dépasser nos différences et de travailler en confiance pour fédérer toutes les équipes autour du patient afin de lui assurer le meilleur traitement possible. Et il y a plusieurs moyens d’y arriver. Il est sain de ne pas gommer les identités. La possibilité de se comparer à d’autres identités est stimulante et donne des idées.

Gouverner, c’est ?

CL – … donner la possibilité, aussi bien à nos collaborateurs qu’aux directeurs, de se former à une bonne gouvernance capable de remplir les missions données, d’être attentifs aux gens. Nous avons d’ailleurs mis sur pied dernièrement un séminaire réunissant les présidents et les directeurs sur le mode de gouvernance et la sécurité des patients, qui a rencontré un vif succès.

AG – … avoir un cap, qui soit compréhensible par le plus grand nombre afin que les personnes et les équipes avancent dans la bonne direction, tout en s’appuyant sur une organisation et des processus clairement définis. Sans cap, pas de bonne gouvernance.

Partie financière FHV

2015

Impressum Rapport de gestion 2015

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FHV – Fédération des hôpitaux vaudois
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